L’INCONSCIENT
« Nous nous interrogeons sur la différence conscient-inconscient, jusqu'à scruter au plus près de soi, dans le vivant lucide, que la compréhension intellectuelle du contenu de l'inconscient n'est absolument pas synonyme de libération car demeure l'impact de cet inconscient au niveau émotionnel et réactionnel. »
« L'inconscient est obscur parce qu'il n'a pas été éclairé par notre conscience. Car oui, la conscience éclaire, et cela ne relève d'aucun miracle, non, c'est le propre de la conscience, de notre lucidité (du latin lucidus : « clair lumineux »). Cette lumière que bien souvent nous pensons extérieure à nous est en nous, dans cette capacité inhérente à être lucide, donc à voir. »
« L'inconscient impersonnel : un bébé,
un nouveau-né, un petit enfant est inconsciemment lui-même, sans
idée manichéenne, sans barrière. Ce qui est ressenti
est ressenti sans déformation mentale. Il est avec le réel sans
masque, sans fioritures, sans protection. L'inconscient impersonnel est notre
maison, il contient notre naturel, qui nous sommes. Il est fait de nos qualités
intrinsèques, naturelles.
Je le nomme impersonnel dans le sens où cet inconscient n'est pas le
lieu d'identifications à un état, à une émotion,
à une image, à un rôle, à un personnage. En lui
repose qui nous sommes. »